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Texte Libre

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 00:00

Chansons du jour

  

Le 22 septembre

Parole et musique Georges Brassens

 Un vingt-deux de septembre au diable vous partites, Et, depuis, chaque année, à la date susdite, Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous... Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre, Plus une seule larme à me mettre aux paupières: Le vingt-deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous. 
  Jadis, ouvrant mes bras comme une paire d'ailes, Je montais jusqu'au ciel pour suivre l'hirondelle Et me rompais les os en souvenir de vous... Le complexe d'Icare à présent m'abandonne, L'hirondelle en partant ne fera plus l'automne: Le vingt-deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous. On ne reverra plus au temps des feuilles mortes, Cette âme en peine qui me ressemble et qui porte Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous... Que le brave Prévert et ses escargots veuillent Bien se passer de moi pour enterrer les feuilles: Le vingt-deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous. Pieusement noué d'un bout de vos dentelles, J'avais, sur ma fenêtre, un bouquet d'immortelles Que j'arrosais de pleurs en souvenir de vous... Je m'en vais les offrir au premier mort qui passe, Les regrets éternels à présent me dépassent: Le vingt-deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous. Désormais, le petit bout de coeur qui me reste Ne traversera plus l'équinoxe funeste En battant la breloque en souvenir de vous... Il a craché sa flamme et ses cendres s'éteignent, A peine y pourrait-on rôtir quatre châtaignes: Le vingt-deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous. Et c'est triste de n'être plus triste sans vous  







La marine
poème de Paul Fort
musique Georges brassens
 
 On les r'trouve en raccourci Dans nos p'tits amours d'un jour Toutes les joies, tous les soucis Des amours qui durent toujours C'est là l'sort de la marine Et de toutes nos p'tites chéries On accoste. Vite ! un bec Pour nos baisers, l'corps avec Et les joies et les bouderies Les fâcheries, les bons retours Il y a tout, en raccourci Des grandes amours dans nos p'tits On a ri, on s'est baisés Sur les neunœils, les nénés Dans les ch'veux à plein bécots Pondus comme des œufs tout chauds Tout c'qu'on fait dans un seul jour! Et comme on allonge le temps! Plus d'trois fois, dans un seul jour Content, pas content, content Y a dans la chambre une odeur D'amour tendre et de goudron Ça vous met la joie au cœur La peine aussi, et c'est bon On n'est pas là pour causer Mais on pense, même dans l'amour On pense que d'main il fera jour Et qu'c'est une calamité C'est là l'sort de la marine Et de toutes nos p'tites chéries On s'accoste. Mais on devine Qu'ça n'sera pas le paradis On aura beau s'dépêcher Faire, bon Dieu ! la pige au temps Et l'bourrer de tous nos péchés Ça n'sera pas ça ; et pourtant Toutes les joies, tous les soucis Des amours qui durent toujours ! On les r'trouve en raccourci Dans nos p'tits amours d'un jour...  
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31 mai 2008 6 31 /05 /mai /2008 09:08

Sur le temps qui passe ....

 

 


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Plus classique maintenant
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1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 17:08
Quelques chansons pour patienter pendant mes 2 semaines de vacances .




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16 juillet 2007 1 16 /07 /juillet /2007 21:15

Le parapluie

Paroles: Georges Brassens. Musique: Georges Brassens   1952

 
Il pleuvait fort sur la grand-route
Ell' cheminait sans parapluie
J'en avais un, volé, sans doute
Le matin même à un ami
Courant alors à sa rescousse
Je lui propose un peu d'abri
En séchant l'eau de sa frimousse
D'un air très doux, ell' m'a dit " oui "

Un p'tit coin d'parapluie
Contre un coin d'paradis
Elle avait quelque chos' d'un ange
Un p'tit coin d'paradis
Contre un coin d'parapluie
Je n'perdais pas au chang', pardi

Chemin faisant, que ce fut tendre
D'ouïr à deux le chant joli
Que l'eau du ciel faisait entendre
Sur le toit de mon parapluie
J'aurais voulu, comme au déluge
Voir sans arrêt tomber la pluie
Pour la garder, sous mon refuge
Quarante jours, quarante nuits

Un p'tit coin d'parapluie
Contre un coin d'paradis
Elle avait quelque chos' d'un ange
Un p'tit coin d'paradis
Contre un coin d'parapluie
Je n'perdais pas au chang', pardi





Mais bêtement, même en orage
Les routes vont vers des pays
Bientôt le sien fit un barrage
A l'horizon de ma folie
Il a fallu qu'elle me quitte
Après m'avoir dit grand merci
Et je l'ai vue toute petite
Partir gaiement vers mon oubli

Un p'tit coin d'parapluie
Contre un coin d'paradis
Elle avait quelque chos' d'un ange
Un p'tit coin d'paradis
Contre un coin d'parapluie
Je n'perdais pas au chang', pardi

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21 avril 2007 6 21 /04 /avril /2007 18:30

 

 

 

 

Les Passantes  

 

Paroles: Antoine Pol


Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais

A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui

A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main

A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal

A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant

Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux c?urs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus

Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lêvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir 

 

 Un extrait du Grand Echiquier
 du 31 Mai 1979
consacré à Lino Ventura.
Duo improvisé Brassens et Le Forestier

 

 
Les Passantes (live) (duo)
envoyé par Ben-Yehuda

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