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14 juillet 2006 5 14 /07 /juillet /2006 08:15

 

Armand Moreno nous montre ses toiles.

Mais où part le temps qui passe? L'artiste met en scène le temps à travers sa représentation de montres, oignons, horloges...Les basketeurs jouent avec des montres élastiques, les plumes de la queue du paon sont des montres, les baigneurs cueillent des montres dans la mer revenue lêcher le site des salines royales d'Arc-et-Sénans en Franche Comté. Pourtant toutes les aiguilles restent  toujours figées sur 10 h 10.

Albert Néel, fidèle à la fête des peintres depuis le début, présente quelques paysages, vieilles fermes et épouvantails. Rendez vous début  Aout à Viricelles pour le 14ème festival des épouvantails

Jean Thivillier est lui aussi un fidèle de la fête et chaque année expose quelques aquarelles sur son emplacement  favori.

 

 Phillipe Royer nous présente ses dernières créations dans son style très personnel. 

 

 Robert Vigaud  a été primé plusieurs fois au concours dans la catégorie aquarelles.

 retour 1ère partie

 

 

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8 juillet 2006 6 08 /07 /juillet /2006 08:15

Ce dimanche 2 Juillet à Saint Galmier a eu lieu la 24ème fête des peintres. Plus de 100 artistes, toutes techniques confondues, exposaient leurs oeuvres dans les rues du vieux bourg et pour la première fois à la roseraie municipale.

Autre nouveauté cette année, un thème était imposé aux artistes désirant participer au concours: l'eau.

Dans les rues du village les peintres s'installent de bonne heure.

 Les rues étroites sont plus ombragées et les emplacements y sont fort appréciés.

Rue de Saint Etienne pendant la pause déjeuner, les visiteurs du matin sont partis, chacun cherche déjà son petit carré d'ombre.

 

 

A suivre

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1 juillet 2006 6 01 /07 /juillet /2006 08:30

Premiers rayons de soleil à la Chardière.

 

 

 

Ferme des monts du Lyonnais.

Les  fermes typiques des monts du Lyonnais sont à cour fermée. Les bâtiments occupent trois cotés: la maison d'habitation, la remise et l'écurie  grange. Le quatrième coté est constitué soit par un mur soit par un autre bâtiment couvert: le "chapis". Les toits sont à 2 versants recouverts de tuiles canals ou mécaniques. La partie haute des murs est souvent en pisé. Le portail ferme par 2 vantaux en bois, et est protégé par un petit toit en tuiles creuses, orné d'une génoise.

 

 Au hasard des promenades, du coté de Saint Héand.

 

Autres articles sur le même sujet:

Bellecroix

Chemin du Sably

Chemin des Calles

Rue de Lyon

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23 juin 2006 5 23 /06 /juin /2006 17:30

 Dans son livre " Le siècle d'or de l'Aquarelle Anglaise " Gérald Bauer nous explique sa passion pour les maîtres aquarellistes anglais de 1750 à 1850, époque à laquelle sur le continent, l'aquarelle était considérée comme un art et une technique mineurs. (En France il faut  attendre l'année 1879 pour qu'apparaisse la Société des Aquarellistes de France.)

G. Bauer propose un classement par catégories:

*Les topographes, photographes avant l'heure.

* Les paysagistes qui étudient la nature et sa représentation pittoresque, imaginative, sublime ou romantique.P. Sandby, W. Turner, T.Girtin, R.P Bonnington, W. Callow, J.Varley, J. Constable, etc

* Le Grand Tour:  Il permet de découvrir l'Antiquité et révèle la lumière. L'itinéraire pour se rendre à Rome passe par la France et la Suisse avant de franchir les Alpes.A. Cozens,R. Wilson,W. Pars,J W. Smith, etc

*Les peintres-voyageurs privilégient la technique de l'aquarelle pour le travail en plein air et les croquis sur le motif repris à l'atelier. D.Roberts, W.J.Muller, E. Lear, G. Chinnery, etc

*Les sujets de chasse et marins.S. Atkins, etc

*Les caricaturistes, portraitistes et illustrateurs. T.Rolandson, J. Nixon, etc

Ce livre illustré de plus de 200 reproductions couleur, est une véritable mine d'or pour l'amateur d'aquarelles et peut constituer une base d'inspiration intéressante sur la manière de traiter un paysage.

Ci dessous quelques reproductions.

R.P. Bonnington

The Pont des Arts and the Ile de la Cité, Paris

aquarelle sur crayon, gouache et ajouts de gomme arabique.

14.5 x 22 cm

 

 

J.M.W. Turner

Sunset - A mackerel shoal

Crayon, aquarelle et gouache sur papier gris

19.1 x 27.9 cm

 

 

Peter de Wint

A distant view of Canterbury

Aquarelle et grattages

15 x 48.5 cm

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16 juin 2006 5 16 /06 /juin /2006 16:05

Quelques pochades réalisées au Portugal fin Mai.

 Tout d'abord une vue du Lisbonne moderne qui se développe vers l'est sur le site de l'exposition universelle de 1998.

C'est une vue des tours d'un vaste centre commercial, le Vasco de Gama, peintes depuis l'esplanade de l'océanorium,où j'ai trouvé un banc ombragé pour m'installer. Contrairement au temps froid qui sévit en France, ici il fait plus de 32° et le papier qui sèche rapidement m'oblige à travailler vite.

La tour de Belem à l'ouest de Lisbonne, un des monuments emblématique du patrimoine portugais. Edifiée au 16° siècle, initialement au milieu du fleuve elle a bougé dans le lit du Tage depuis le séisme de 1755 ,sans être détruite.

 A l'ouest de Lisbonne la N6 suit le bord de mer et traverse Estoril et Cascais, 2 villes débordées par le béton. La côte est rocheuse, ça et là quelques petites plages de sable et toujours souffle  le vent frais de l'Atlantique.La plage de Guincho est la plus grande. Aujourd'hui les futurs kite-surfeurs s'entrainent à maitriser leurs voiles sur le sable. 

  Obidos, cité médiévale est entourée de hautes murailles.La circulation automobile est interdite intra muros. Pas un seul coin d'ombre sur les remparts pour peindre cette petite aquarelle. 

A gauche un des nombreux moulins qui parsèment les collines d'Estramadure.

A côté le portail de la pousada (hotel de luxe) d'Obidos.

 Une fontaine à Nazaré, port célèbre du Portugal. 

 

Un coin d'un des sept cloitres du Convento do Cristo à Tomar, Petite ville voisine de Fatima.

 

D'autres aquarelles plus élaborées suivront dans les mois à venir, pour l'heure je profite du beau temps pour peindre à l'exterieur.

 

 

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10 juin 2006 6 10 /06 /juin /2006 08:00

Les lignes suivantes tentent d'expliquer la technique que m'a enseignée Jean Thivillier au cours de ces dix dernières années. Les techniques de l'aquarelle présentant de nombreuses facettes, je ne prétends pas détenir la vérité.

Bien sûr, l'idéal pour un sujet comme celui ci est de peindre sur place, on est baigné dans une atmosphère qu'on ne retrouvera pas à l'atelier. A défaut faire un croquis sur place; on peut noter les couleurs principales ou faire confiance à sa mémoire et même prendre quelques photos.

Un bon dessin est primordial. Respecter la perspective. Marquer les ombres par un hachurage qui aidera plus tard à la dépose des couleurs.Ce n'est pas du tout gênant que le crayon apparaisse sous les couleurs de l'aquarelle terminée.Ne pas s'attarder aux détails.

"Le dessin précis est sec et nuit à l'impression d'ensemble, il détruit toutes les sensations." Camille Pissaro.

Commencer par peindre le ciel, les lumières, les surfaces qui resteront claires. Peindre large sans s'attarder aux détails.

Continuer par peindre les grandes masses. Travailler  en même temps au chemin, au pré à gauche, ne pas hésiter à mettre de la couleur.

"Ne pas procéder d'après des règles et des principes, mais peindre ce qu'on observe et ce qu'on sent."Camille Pissaro

Suite de l'article.

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8 juin 2006 4 08 /06 /juin /2006 19:00

Sur la droite la masse des arbres est traitée en une seule fois. Varier les verts pour rendre les volumes, en ajoutant des bleus, ocre jaune, terre d'ombre.

"Dans une masse, ce qu'il y a de plus difficile, c'est de ne pas détailler le contour, mais de faire ce qu'il y a dedans." Camille Pissaro

L'aquarelle est presque terminée, Ajouter les ombres et animer le premier plan en travaillant par petites touches dans le sec, en gardant toujours un oeil sur l'ensemble pour s'arrêter au bon moment.

 

Couleurs utilisées: ocre jaune, ocre rouge, terre d'ombre, brun van Dyck, vert de vessie, jaune citron, cendre bleue, bleu indanthrene, rouge vermillon, laque de garance foncée.

Papier Fabiano gros grain 300 g/m, format 23X30.5cm

Sujet: hameau près de Saint Héand (Loire)

Première partie.

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25 mai 2006 4 25 /05 /mai /2006 07:37

Absent pour quelques jours de vacances.

 

Bateaux de pêche à La Capte près de Hyères.

 

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20 mai 2006 6 20 /05 /mai /2006 20:47

 

Passée la ferme Goutagny, le chemin descend doucement jusqu'au ruisseau. Des pommiers aux petits fruits acides qui bordaient le pré ne survivent que deux vieux arbres rongés par des bouquets de gui.

C'était le chemin des jeudis, qui nous conduisait, lance-pierres à la main, au bois de Cotassier et au bord de la Gimond. Mon frère et ses copains m'y emmenaient "aux" ecrevisses.  Il fallait fouiller sous les pierres et les racines où vivaient d'étranges créatures qui vous pinçaient le bout des doigts .Comme je n'aimais pas trop ça et que j'étais le plus petit, c'est moi qui faisait le guet. On craignait surtout les paysans du coin et leurs chiens.

On "pêchait" aussi quelques petits poissons .Un jour d'été et d'eau très basse, c'est un brocheton, sans doute évadé d'un étang en amont, qui a fait les frais de notre pêche. Avec ses 25 cm de long et sa gueule immense et tapissée d'innombrables dents, c'était un véritable monstre en comparaison de nos captures habituelles.

Dans le bois de Cotassier poussaient aussi des myrtilles. Il fallait éviter d'y aller  fin  juillet car on en revenait couvert de "parasites" qui vous démangeaient toute la nuit; c'était une nuit blanche assurée malgré les frictions au vinaigre (souverain pour tous les types de démangeaisons en ce temps là), n'est-ce-pas frangin? On appelait ça la gratte des bois.

Ces myrtilles cueillies une par une, sans feuilles, et rangées délicatement sur un lit de fougères, dans le panier à pêche paternel en osier, on les vendaient à nos fidèles clientes, quelques vieilles dames du quartier. L'unité de mesure était le bol qu'on choisissait pas trop grand, le prix quelques dizaines de centimes de francs, tarif inchangé au fil des ans. Les quelques francs ainsi récoltés étaient rapidement transformés en bonbons ( tubes de coco, nounours, souris en caramel dur, serpent en guimauve,coquilles à sucer ) achetés chez le grand Berne ou la mère Chevallier, les bureaux de tabac du quartier. Autre achat primordial, les caouchoucs carrés vendus au mètre, spécialité de la maison Malandain, nécessaires à la confection de nos lance-pierres,ces armes sans lesquelles on ne sortait jamais et qui ne servaient qu'à martyriser quelques lézards, à ébrécher les isolateurs des fils électriques et casser quelques vitres et ampoules de l'éclairage public.

Heureux temps, sans montre bracelet et sans portable où la journée était rythmée par la "corne" des usines de chapellerie. 8h, 12h, 14h, 18h, heures où les ouvriers chapeliers entraient et sortaient du travail. Même loin du village on avait toujours la "corne" pour nous rappeler qu'il était temps de rentrer montrer son nez à la maison, sinon...

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14 mai 2006 7 14 /05 /mai /2006 07:50

Jean Thivillier fait la navette entre les peintres qui apprécient ses interventions toujours judicieuses et constructives.

Quelques aquarelles réalisées ce soir là.

La sortie a été appréciée par tous les participants et chacun souhaite  renouveler cette expérience aussi souvent que possible avec l'arrivée des beaux jours.

Première partie

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